Quand ta main, sur son corps, ne le reconnaît plus, Quand il demande encore et que tu ne veux plus, Quand ta bouche ne sait plus ce qu’un baiser veut dire Et que tu te refuses, sans pouvoir interdire ;
Pense que …
Y’a toujours un marin qui veille sur le port, Y’a toujours un marin qui allume des feux Qui ramènent vers Yeux, Les âmes et les corps.
Lorsque les grains du temps sont autant de récifs Sur lesquels se brise ce corps, ce frêle esquif, Lorsque le vent d’Autan redouble tes soupirs, Que tes jours sont des nuits - et que les nuits sont pires ;
Songe que …
Y’a toujours un marin qui veille sur le port, Y’a toujours un marin qui allume des feux Qui ramènent vers Yeux, Les âmes et les corps.
Quand ton sourire meurt au seuil de ta maison, Quand le soleil se voile, le matin, sans raison, Que la lumière se perd au trouble de ta toison Et que le désir monte, comme une lente oraison ;
Sache que …
Y’a toujours un marin qui veille sur le port, Y’a toujours un marin qui allume des feux Qui ramènent vers Yeux, Les âmes et les corps.