Du temps du selfie et du film à pirater De l'hashtag du podcast et du commerce en ligne Qui aura vu venir sans qu’il pût le rater Un cerveau traqué par une tumeur maligne
Dites-lui si la vie gentiment vibre et cligne D’un œil complice qu'il peut encore hydrater Sa tête d’une eau fraîche et qu’elle lui souligne Qu’on peut la soigner sans avoir à la gratter
Donc téléphonaient en ce temps-là les zozos Au volant librement avec désinvolture Et l’enfant croyait qu'ils allaient voir des zoos Où vivent des parents dormant dans leur voiture
Donc chacun se prenait au bord d'une falaise En reculant pour que tous soient dans l'objectif Et tombait dans la mer sans qu'il ait un malaise Dû au shit excessif ou à l’apéritif
Donc commerçaient depuis leur canapé moelleux Les amateurs de riens faisant un tout si classe Qu'ils parlaient aux terriens avec cet air mielleux Qu'usuellement use un premier de la classe
Donc se frottait les mains le diable-gaspillage Et le voyage-icône accrocheur avait ses Affidés accordés grâce au dégât-pillage Pour soigner parkinson cancer et avc
Par bonheur Monseigneur ces temps sont révolus Et je tiens fermement le manche de ma pioche Pour creuser tous les trous qui étaient dévolus Au si moche robot qui embroche la roche
Par bonheur Monseigneur la neige est dans ma pelle Autrefois éjectée par un monstre d'acier Désormais ma fraîche sait comment je m'appelle Depuis que j'ai tenté de garder son glacier
Par bonheur Monseigneur je suis dans la chaleur Qui monte ses degrés année après année Par bonheur Monseigneur j'apprécie ce malheur Car ma vie finie ne sera plus dépannée.
Par bonheur Monseigneur la mer est dans la ville Parce que bateaux et plastiques l'ennuyaient Victor crut à tort que c'était un vaudeville Quand il vit que voisins et cousins s’y noyaient
Donc si je comprends bien je n’ai touché à rien D’autre que pelle et pioche après deux mil vingt-quatre Je n’ai pas aspiré poussière et acarien Mais j’ai balayé du pied mon if sans l’abattre
Donc nous sommes en l’an deux mil cents ça commence A bien faire Victor me dit c’est cet Hulot Qui avait dans la tête un chouia de démence En affirmant pouvoir sauver rat et mulot
Lui-même ne vit pas venir sa propre mort Avant que ne montât l’océan pacifique Sur l’apocalypse ah n’ayons pas de remords Notre pathétique lutte fut pacifique.