Je saisis ta fine main dans l’épaisse mienne Et tu te sens si bien que tu veux la laisser Au moins jusqu’à la fin du jour qui va baisser Pour baiser la nuit pleine en sa vie adamienne
Ma jolie fille ma petite bohémienne Qui voyage habillée de tissus colorés Sais-tu qu’est nue ta paume en tes doigts décorés De bijoux seyant à une tête wormienne ?
Me rappelé-je au moins l’âge qui est le tien Eprouvant le besoin du lien d’un grand-père Qui se souvient qu’il fut en rage de soutien ?
Ce n’est sans doute pas un courage chrétien A prendre dans sa main cette main qui tempère La nostalgie d’enfer qui me vit jeune père.