A mon vouloir je dis d’accomplir mon désir En se laissant aller à la bonne aventure Et en chemin je vais devant la devanture Qui me dit d’entrer là où niche le plaisir
Mes joues un peu grises se mettent à rosir En voyant ces trésors d’or fin et d’argenture A l’éclat rehaussé par la pourpre tenture Invitant le passant à prendre sans choisir
Je reste un long moment devant ces beaux objets Qui ne parviennent pas à montrer leur belle âme Et c’est le cœur léger axé sur leurs rejets
Que je me suis laissé aller à chanter oh J’aimerais les aider comme on aide une femme A lacer ses souliers valant moins d’un euro.