Ce n’est pas par hasard et ce n’est pas par don Que j’ai dit à celle-ci qu’elle était jolie Et ce n’est pas dû à mon âme ramollie Que je le lui ai dit ah qu’elle ait mon pardon
En moi la réflexion est souvent abolie Par l’intervention d’un dur os de gardon Qui me pique plus qu’une épine de chardon Quand je pêche dans l’eau de la mélancolie
Comment puis-je oublier la beauté que j’aimais Qui s’en est allée dans le cours d'un été traître Au bras d’un soleil qui m'horripile à jamais
J’aurais pu être de celle-ci un bon maître Puisqu’elle se soumet au mensonge éhonté De qui la dit jolie même pas par bonté.