Argamane, jolie petite fille juive, Tu t’en vas à l’école au bras de Nathaël Et tu ris en pensant au beau jour de Noël Car ta joie de la fête est vive et jouissive.
Avec Libi, lihèl, tes parents, Samuel, Vous allez chanter que toute pure âme suive La fraternité que trop souvent l’homme esquive Par souci du conflit éternel et cruel.
La synagogue, le temple et l’église sont En ce matin un lieu béni et la mosquée Avec leurs frères prient et tous à l’unisson
Sans voir de front voilé, ni de bouche masquée Mais des dents alignées en soldats de gaieté Mordant dans les beautés des rires sécrétés.