Vous aurez à jouir à souffrir tout autant Et vous ne trouverez jamais votre équilibre Tiraillés entre l’être esclave et l’homme libre Entre le temps des ans et le temps de l’instant
Votre rythme sera variable ou constant Avec le cœur battant quand la paupière vibre Et de vos muscles vous allez perdre la fibre En cherchant le secours d’un quelconque assistant
La vie se domestique aux aubes de l’enfance En la tenant droit sur le fil froid du rasoir Tailladant celui qui assure sa défense
En maudissant l’habile œuvre de l’aiguisoir Maintes fois coulera du sang mêlé de larmes Et triste le bonheur tirera ses alarmes.