Passe par votre gorge et sort par votre bouche Le beau gros mot de paix qui doit régner bientôt Et s’il n’est pas trop tard il me semble bien tôt De l’asseoir sur le trône à l’heure où il accouche
Ô Puissants gouvernants que rien ou peu ne touche Vous déclarez partout que cessent aussitôt Les hostilités les conflits venus si tôt Que vous n’avez pas vu que se savait ça louche.
Non vous aimez la guerre et la chair à canon Des paysans ayant un champ et un ânon Qu’il paît et qui tète un lait frais de mère ânesse
Attentive à ce que son fils devienne grand Sans que sa jeunesse lui donne un droit d’aînesse Ecrasant le suivant prêt à être émigrant.