En écoutant le geai qui siffle sur la branche L’enfant, en forêt, se met en arrêt Tend vers le haut le cou d’une manière franche Et détend pendant un temps cheville et jarret
Pour tenter de trouver le superbe soliste Qui appelle à la gaieté d’exister En étant un flûtiste, un violoncelliste Qui frugalement ne cherche qu’à subsister.
Un doucet garçonnet sait que le bon son naît D’une mélodie qui l’oreille attire Concurrençant le chant perçant du sansonnet.
Cet adoré né dans les blés de Beauce au nez Ouvert aux vers prêts à sortir qu’il tire Va bâtir sur pied les vers d’un dansant sonnet.