Assis sur un pliant le dos collé au mur De mon bâtiment vert entouré d’herbe verte Je vois que passe Bill un voisin d’âge mûr Qui vient encore de faire une découverte.
Il ne m’a pas vu mais je sais que son projet Est d’aller à l’étage où par ma porte ouverte Il entrera chez moi déposer un objet Sur ma table d’une blanche nappe couverte
J’attends quelques instants et je monte à mon tour Voir le beau cadeau qu’il sortit de la poubelle Sans qu’il eût pensé faire un quelconque détour Par crainte d’être pris la main dans la plus belle
Il choisit sans doute la jaune car je vis Un superbe coffret rempli de ces essences Qui s’offrent à la dame aux sourires ravis Du souvenir de ses fraîches adolescences
Bill n’est pas marié mais il est au parfum Que je le suis avec une femme attirée Par les eaux parfumées qu’apprécie le défunt Quand l’odeur de la vie dans la nuit s’est tirée
Merci l’ami c’était hier douze yogourts Que tu entreposas dans ma boîte à froidure A l’étage gardant tous les laitages gourds Comme de serpent ton sang qui l’hiver endure.
Les trésors sont jetés aussi bien que des dés Roulant sur les tapis des casinos Partouche Cherchant l’as et le six chiffres chers aux Dédés Clients plaisant au clan qui toujours sa part touche
Et dans un an ou deux peut-être même avant Bill reprendra l’argent changé en une chose Une montre Blancpain ou un monstre savant Mais entre-temps il me cause un peu quand il ose.