Branle-bas de combat : Sus aux pauvretés, aux misères, A la honte qu’on bat En usant des armes guerrières, La tête sanglée et le torse cuirassé.
Tous en bas des maisons : Les enfants, le père et la mère Et ensemble faisons Avec l’instituteur, le maire La croix sur le passé : que chacun ait assez !
Foin des antiquités Qui sentent fort moisi et rance Et paille aux équités Sur le vieux sol de notre France Où sont recensés tant de trésors amassés.
Pénétrons les palais De balcons, de statues, de glaces En prenant pitié des valets Hélas, aux plus mauvaises places Jamais encensés et si peu récompensés.
Réclamons pain, jeux, vin Avant de partir en retraite Et poussons au ravin Le notable qui nous maltraite Avec son air glacé soufflant du crétacé.
Sonne, enfin, le tocsin En envolant sa lourde cloche Au ciel auprès du saint Qui rabiboche ce qui cloche Chez ces gens agencés de côtés encrassés.