Ce n’est pas tant que vous me faites peur Et pourtant près de vous ma peau frissonne Mais mon œil ne va pas lâcher un pleur Puisqu’il admire une jolie personne
Je n’ai ma fois pas le regard trompeur Dont la pupille est assez polissonne Pour se fixer sur la plus belle fleur Aussi nue qu’un épi blond qu’on moissonne.
Ma douce crainte est peut-être qu’alors Mon cœur tremble en étant déjà l’esclave D’une pure et rare beauté qu’a l’or
Qui attire jusqu’à la sale lave Ayant fondu les parois du volcan Après être sortie de son carcan.