Sidérée la citée, la cité alarmée Par l’odeur en suspens qui confine à l’horreur En pensant qu’alertée est déjà une armée Emmuraillée* afin d’effacer cette erreur
L’anxiété entrée dans l’âme désarmée Etreint les cœurs serrés traqués par la terreur Qui orgueilleuse, s’en accommode, charmée D’être recensée comme un ogre dévoreur
Mais, si l’odeur n’était qu’un pet de puanteur Emis par le boucher ou la vache d’Edmée Fallait-il que fût la ville en apesanteur
En appelant l’Armée par les gens bien aimée A fermer ses entrées à un maître-chanteur Colporteur de fruits frais et de pois de senteur ?