Chants d’oraison montant vers le rêve céleste Où le nuage lourd et noir le ciel clair leste Ô Dieu oyez-vous les prières d’ici-bas Montant vers vous en grands chants de rêve céleste
Nuage obscur planant au-dessus des combats Qui s’entendent avec cent mille enfants qu’on bat Dont les mamans ont du lait blanc dans la poitrine Et plane un noir nuage au-dessus des combats
Cri du bébé bercé derrière une vitrine Si lisse où se devine une vile doctrine Embrigadant autant l’intrigant qu’un brigand Pour un bébé bercé derrière une vitrine
Chants d’oraison montant vers un ciel regardant Le nuage trop lourd et obscur le gardant Très à l’écart des durs combats des dures luttes Pour écouter pipeaux violons fines flûtes
Sur qui courent des doigts couverts de soie d’un gant.