Chaque humain vient trempé un soir ou un matin Et après sa sortie commence son séchage Puis s’étend dans des draps de lin ou de satin Dans un souple hamac ou un sac de couchage
Il se tiendra debout sans les mains ce Latin Ou ce Lusitanien avant son accrochage A des branches d’un pin ou à un bar à teint Qui donne la joue rose au nom de l’affichage
Il marchera pour voir si ses souliers lui vont Et collera son nez sur le froid des vitrines Où sont entreposés habits montres savons Et ce qui fait grossir ou maigrir les poitrines
Quand il aura tout vu il mettra dans son lit La femme qui fera ce qu’hier fit sa mère Et en sachant qu’il ne commit pas de délit Il s’endormira mieux que s’endormit son père.