Vos
poèmes

Plus lent et pesant qu’en septembre
- Le souffle court -
Après court le cœur de novembre
Un doux amour

Rythmé par un muscle analogue
Dont le désir
Est de trouver son homologue
Pour le rosir ;

Le fil si fin de son sang rouge
D’un jet atteint
La possible cible qui bouge
Au jour éteint.

Bien qu’il frémisse et qu’il se cambre
Il prend le temps
D’aller en passant par décembre
Jusqu’au printemps ;

Pour l’heure, le cœur de novembre
Suffisamment
Bat pour attirer dans sa chambre
Un bel amant.