Comme bons sont les cœurs quand ils sont heureux D’être parcourus par le sang chaud des veines Transportant sur son dos des capteurs nombreux Capables d’aspirer les déveines Plus fortes que jeûnes et neuvaines. Comme doux sont les yeux levés vers les cieux Quand ils voient le soleil derrière un nuage Dont le rayonnement est délicieux A toutes les parties du visage Formant un splendide paysage. Comme forts sont les bras soulevant les monts Qui se pensaient plus lourds que les cathédrales Et qui vont chasser le Mal et les démons Trop sûrs de leurs caches ancestrales Pleines de déesses amorales. Comme beaux sont les corps modelés par la Plus gracieuse main, agile et divine Qui s’est mise en train un matin quand parla A l’homme son Père on le devine Pour qu’ils soient de douceur angevine. Comme les cœurs, les yeux, les bras dans les corps Sont bons, doux, forts et beaux en rendant service Et s’ils se concertaient pour être en accords Ils pourraient éloigner le vil vice Embusqué près des pieds du novice.