Comment éviter de ne pas être aspiré Par le cancan féroce ? Le diagnostic posé aurait-il empiré Ce fait chez la fée rosse ? Il n’est ni matin, ni midi, ni soir, ni nuit Sans la langue méchante Qui heurte l’ouïe et à l’ennemie qui nuit Un cri surgit : mais chante ! Ce cri du cœur sorti d’un lourd souffle expiré Par la souffrance atroce Eprouvée par les mots et l’âme a transpiré En songeant au molosse Qui lâche entre ses crocs la bave de l’ennui Se voulant alléchante Mais reste démuni jusqu’à être puni Par une voix tranchante. La pointe de la langue est l’épée du cancan Mais son grand sacerdoce Est de lancer aux gens plus brûlants qu’un volcan Les joyeux chants de noce.