Il place avec soin ses linges dans la commode Aux tiroirs ouvragés dans de précieux bois Dont l’un contient des vers couchés vers un hautbois Qu’il réveille quand il l’utilise comme ode
A la poésie dont – par force – il s’accommode Lorsque la foi en soi parfois est aux abois Et sans accuser son sort d’îlien elbois Mais en pensant à ce torve empereur Commode
Qui gardait ses sujets dans sa Rome incommode Il se dit si je me ressaisis moi je bois De ce vin si joli qui fleurit en Arbois Qui ne fit jamais en Italie une mode.