Devant lui, sont droits la gloire et le renom Tirés d’un fusil et sortis d’un canon Venant s’épingler sur l’auguste poitrine Acquéreuse de l’orgueilleuse doctrine Assemblée avec l’acier du chaînon.
Face éblouie sur des habits bigarrés Recouvrant des bras qui se sont bagarrés Avec des mains nues ou serrées sur des armes Qui ont fait couler la sueur et les larmes, Le battant tua des gars égarés.
Lui aussi hagard sur ce champ de hasard, Où il a croisé dans le méchant bazar Le sifflet du vent transpercé par les balles, La pointe en fer, les brutalités tribales Perpétrés dans la neige du blizzard.
Mais il a gagné et c’est auréolé De beaux lauriers qu’il est tout affriolé Par ces joies sans nom à recevoir la Gloire En son sein après un destin dérisoire De raté voulant être consolé.