Dans la maison au décorum charmant Entretenue par Emile et Armand L’air ambiant presque jamais ne change Car il ne faut pas déplaire à l’archange Qui respire quand leur corps est dormant
C’est en plein cœur du bocage normand Que vivent les compères en fermant La porte pour que n’entre rien d’étrange Dans la maison
Ils se méfient de l’ambulant marchand Qu’ils entendent le soir souvent marchant Près de l’étang mais l’archange est un ange Le repoussant de sa main sans phalange En priant tant qu’il en est performant Dans la maison.