La femme à l’homme par la nature s’assemble Avec l’âme sainte et la pureté du corps Et la fusion des deux êtres scelle l’accord Qu’aucun événement jamais ne les dissemble
Ainsi l’homme uni à la femme lui ressemble Puisqu’il est en elle et qu’elle est dans son décor Enguirlandé du temps prêt à battre un record De la longévité à les tenir ensemble
Le vent, le soleil, le gel vont user leurs chairs La pluie et les pleurs les yeux qui leur sont si chers Mais ils se voient avec leur âme sainte et vierge.
Comme un sapin coupé, le couple est tout comme un Blessé à mort pour plaire au lot du temps commun Mais claire dans son cœur vrai la flamme d’un cierge.