Je m’essaie au ciné nommé d’art et d’essai Quelquefois en soirée en revenant du culte Entraînant bien souvent un à narrer décès Du profane égal au triste amateur inculte.
Leurs producteurs savent-ils qu’il me faut rêver Plutôt que chercher la sortie du labyrinthe Dans lequel je reste condamné for ever A sucer un par un des grains de térébinthe ?
De m’enfermer est bien ma faute dans des lieux Où mes jambes veulent s’étendre avec paresse Alors que les acteurs auteurs de délits eux Se changent dans l’écran sans que rien ne paraisse.
Que fais-je d’aller là pour me faire agresser Par un scénario parfaitement occulte A mon cerveau dont les contacts sont à graisser Ainsi que me le dit mon toubib qui m’ausculte ?