Du rhum blanc si je veux grands dieux qui m’en empêche Et du teinté avec un index de vodka Karatéka je ne suis pas ni judoka Mais je vais le matin du dimanche à la pêche
J’ai dans ma musette un râble frais de lapine Préparé par ma femme avec un doigt géant De blanc de blancs de ce cépage que j'ai en Affection poussant sur une côte alpine
J’apprécie ce qui se distille et se macère Le foulé le pressé aux arômes d'été Le resté après que l’évaporé s'insère Dans la nuée auprès d’un automne endetté
Ni karatéka ni judoka moi je pèche Le dimanche quand je hameçonne un gardon Et pour oublier ce travers je me dépêche De m’enrhumer et je demande à Dieu pardon