Celui-ci a la nuit dormi durant Aux côtés de sa petite femme Anne Qui a rêvé de son ami Durand Lequel est pour elle une grasse manne
Durand vivant près du père Dubois (Un vieux qui est un peu dur de la feuille) Sort le soir noir comme un loup sort du bois De sa cabane en branchage et en feuille
Sans s’attarder prend le chemin du pont Pour aller voir sa belle traîtresse Anne Et tombe sur le dénommé Dupont Un ami que lui aussi mélomane
Sachant entendre un chant de la forêt En distinguant le froufrou qui l’effraie Comme le ton de Marie Laforêt Pire qu’un son de la chouette effraie
Et un bonbon donne à Dupont durant L’arbitrage à qui va céder la place Et c’est d’Anne le galant ce Durand Le grand gagnant qui déjà se délace
Dubois sans son s’occupe et coupe un tronc D’un hêtre aussi dur qu’il l’est de la feuille N’écoutant pas les chansons de Dutronc Dans lesquelles sa Françoise s’effeuille
Devant un beau nu vu en haut du mont De Gerbier des Joncs où naît une Loire Aussi connue que ce Charles Dumont Qui conquit Piaf et Edith eut la gloire
En grimpant à pied le coteau du val Tout en chantant l’air qui leur trotte en tête Qu’ils ont connu par le père Duval « Qu’est ce que j’ai dans ma petite tête »
Ces Dudududu tronc pont bois durant Ce temps mènent leur magnifique vie Et Dupont Dubois Dutronc et Durand Ont les atouts pour susciter l’envie
Même d’Anne le mari dont le nom N’est pas cité puisqu’étant honnête homme Il n’est pas bon qu’on le prononce oh non Lui qui n’est que l’ombre d’un blanc fantôme.