En pleine bouche il mastique les mets De mars à juillet en passant par mai Et son estomac bien plein les digère Avant que son foie fatigué les gère Avec l’ardeur qu’il n’a plus désormais
Il n’aime pas les faibles entremets Que sa langue ne reconnaît jamais Et il enfourne une oie pas très légère En pleine bouche
Il ne sait pas si sa pensée commet Quelques erreurs car jeune il consommait Agneaux brebis lait frais de la bergère Aligot potée soupe potagère Puisqu’il a toujours l’odeur du fumet En pleine bouche.