Vos
poèmes

J’ai cru de bonne foi à une erreur
Lorsqu’il me remit cette énorme somme
Mais l’homme m’avait sorti de mon somme
Pour aller semer horreur et terreur.

En renard rusé, je me suis levé
Et j’ai fait semblant d’accepter cet ordre
En consentant du bout des dents à mordre
Le bébé que seul j’avais élevé.

Oh ! Son doux mollet était potelé
Et mon cœur enclin de loin à l’ouvrage
Résistait sans se livrer à l’outrage
D’attenter à ce petit pot de lait.

Ce premier défi fut à relever
Que je réussis grâce à cette triche
Et je suis resté immensément riche
Sans que le fisc songe à me prélever.

Mon corrupteur me voulait meurtrier
Mais il ne savait pas que l’on me nomme
Celui qui n’a pas peur d’un quelconque homme
A l’idée aisée à contrarier.