Et repartir encore avec de grands élans Avant de s’arrêter, heurté par la fatigue Arrivée dans le haut du corps devant la digue Bâtie pour refouler des flots d’eau s’emmêlant.
Ne pas savoir ce qui provient de ce lointain, Ce cri des profondeurs, cette masse qui gronde Evoquant la Terreur, le pire de la Fronde Et se figer comme la bougie qui s’éteint.
Se dire c’est ici que finit son destin Alors qu’il aurait dû débuter un périple Où il aurait vu sur son chemin un disciple Enclin à partager le savoureux festin
De la mer, des embruns, des vents des océans, Des coques retournées, des îles accostées En laissant de côté les gardiennes postées Devant les murs dressés aux portes des néants.
Et se retourner ; aïe, la désillusion Qui tire les fils mis dans la confusion Occupe toujours le terrain et la salope Vive et jolie aux yeux humides d’antilope, Trotte, à deux pas, par là et moqueuse, galope Laissant le planté sûr de son exclusion Pour s’en aller prostré dans la réclusion.