Faudra-t-il réparer tout ce qui s’est gâché Et qui s’est entassé sur des longueurs extrêmes ? Faut-il multiplier dans l’année les carêmes Pour laisser en vie ce qui peut être mâché ?
Il n’est pas déjà vain de vouloir nettoyer Les boyaux des pourceaux parsemés sur la grève ; Et si de sales mains se déclaraient en grève Se verraient les ailes des aigles tournoyer ;
Les milliards d’habitants des mers et océans Ne raclent pas les fonds où l’eau est trop obscure Et c’est un baleineau qui en jouant récure Les immondices qui tapissent les néants.
Les étoiles firent naître à des temps anciens Par leur explosion des milliards de poussières Qui se sont converties en mères nourricières Après avoir crée amphibiens, batraciens
Qui enfantèrent à leur gré quelques humains S’empressant de presser le citron de la terre ; Le dromadaire dans le désert déblatère Quand son maître Berbère a perdu les chemins
Tracés depuis longtemps, depuis la nuit des temps Quand le pétrole se plaisait sans la bagnole, Quand n’étaient pas tués dans l’arène espagnole Les pacifiques bœufs que les dieux aiment tant.