Que j’aime un grain mat sous une chemise blanche, Une robe rose et des souliers satinés, Une haie de soldats alignés platinés Dans la bouche où tombe le rire en avalanche.
La rougeur sur mon front et mes joues se déclenche Quand ma tête se perd en pensers obstinés Ainsi que des cerveaux de marins mutinés Contre un Bosco qui leur a savonné la planche.
Et je lutte en posant mes yeux bleus sur la hanche Dont le galbe est égal à chacun des côtés Et si je m’écoutais je tenterais d’ôter Le lien de lin fin qui lui serre la manche.
Je tressaille en voyant ce cou blanc qui se penche Et que je pourrais de la main guillotiner Mais je suis un mi-nain cherchant à lutiner Ces seins sous un dessin de lys et de pervenche.