Grand Satan, je fuis tes encens Attirant la narine vierge ; Dieu, je suis un de tes enfants Qui te suis en tenant un cierge Clairant comme ont luit tes ans sans Que de la nuit complète émerge Un loup blanc quand tu es en faon Que je vois bien droit sur la berge Où m’attend Satan triomphant Fumant de l’encens : « je t’héberge Là où est déjà l’éléphant Qui me sent et m’aime ; on converge Vers moi sauf ce drôle de faon Qui reste à l’écart sur la berge… - Ce petit a l’œil triomphant ! Il m’appelle : « Ohé ! je t’héberge Avant que vienne l’éléphant Qui, déjà, sent dans cette auberge Eaux des os, peaux des dos, en sang. »