Habillez sans ciller les nudités sportives Du patin du bassin de la glace et de l’eau En les affublant de pièces décoratives Qui auraient pu plaire aux militaires d’Eylau
Les déshabillés sont placés dans un tableau Et ne sont destinés qu’aux vues contemplatives Comme s’en voient dans le bois de Fontainebleau Edulcorés par des peintures primitives
Ainsi les lestes mains échappant aux vilains Bien que fébriles ne tâtent qu'un fond de poche Dût-il être celui de prudes chapelains
Qui figure nu bien entendu n’est pas moche Et ne se recrute pas chez les châtelains Dussent-ils se nommer Noémies et Ghislains.