En ce temps-là, fille, déesse belle Hélène, De Zeus et de Léda, tu fascinais les Grecs Et ta mythologie faisant fi des échecs Conduira ta peuplade à s’appeler Hellène
Qui développera la culture et les Arts, La philosophie et une « attitude » libre Dans le tacite but de tenir l’équilibre Entre l’aile de l’aigle et la queue des lézards.
Bien des moutons, depuis, furent tondus, leur laine Servit aux édredons et on prit au bovin Le lait de sa mamelle et ont fit le beau vin Issu des raisins dont les grains corsent l’haleine…
Depuis mille et mille ans, que l’histoire est vilaine ! L’objet a supplanté le nid douillet de crins, Les bas instincts flattés sont par la pensée craints Et le vent divin ne souffle plus sur la plaine.
Depuis mille et mille ans, ça pille et ça s’engraisse En arasant les monts, en saignant les cochons ; Les gros, les maigrichons accourent chez Fauchon Pendant qu’Olympe voit mourir sans faim la Grèce.