Naître pour voir le jour et sa pleine lumière, Dormir, jouer, aimer, penser, boire et manger, Choisir un élément forcément étranger Qu’on devra supporter dans sa gentilhommière…
Après s’être lassé, oser une maîtresse Pour égayer un peu la quotidienneté Et puis s’apercevoir avec honnêteté Que de beaux yeux filtrent l’âme d’une traîtresse.
Quand le rêve rose-bleu s’est enduit de gris, Que le coeur et l’esprit sont surpris d’être aigris, On comprend à la fin le début de son sort
En prenant à son compte un fait considérable Qui, pour l’entendement, est plus qu’intolérable : Tant on a craint la vie que tant on craint la mort.