Il n’est jamais trop tard voyez André Frossard Touché blessé vaincu par l’arme de la grâce Après qu’il tala son séant sur un rossard Sûrement de fadasse et sale et basse race
Il eût pu cheminer sur les vers de Ronsard Suivre les pas laissant une éternelle trace Eviter de tomber dans le puits du froussard Pour qu’il ne perdît pas dans sa glace la face
Ecrivain il devint fier académicien Se pensant comblé par la noble et belle lettre Comme le fut l’ancien vert Marceau Félicien Qui savait que l'avoir s'aplatissait sous l'être
Lui qui n’envisageait que la possession De la matière amie du rêve chimérique Du séduisant Parti sut faire sécession Et dans la religion trouva son Amérique
La gloire le saisit par le col et le sort Auxquels se joignit la main lisse de Marie Qui le conduit à se convertir son essor Jaillit puis vit Inri qui connut Samarie.