Fous ils ne tapent plus sur des bambous Et n'imitent plus les perdus adultes En s’attaquant aux totems aux tabous Et en faisant fi du rite des cultes.
Mépris et mal de vivre ont mis à bout Les ados soumis au choc des insultes Mais l’espoir les tient bien droit et debout Face aux clameurs aux fureurs des tumultes
Ils tapent sur les nerfs de leurs parents Qu’ils voient sur l’écran froid de leur smartphone Ne montrant que des mondes apparents
Où les chansons se font par microphone Mais ils ont de la force dans la voix Avant d’aller dans les bras du renvoi.