Vers les prés toujours verts où se plaît l’herbe heureuse Les petits animaux et les fleurs se dirigent En emportant avec eux leur âme peureuse Et sur cette terre vierge et belle ils érigent Un terroir où la joie est tendrement pleureuse Même si les cieux gris froidement la corrigent
Apparaissent la taupe et le ver en surface Pour dire aussi qu’ils sont un peu de la maison Et le temps de faire connaissance de face Les voici repartis sans donner de raison Mais la joie qui pleurait soudain sa larme efface Et ne fera pas la moindre comparaison.