J’ai du mal à savoir pourquoi l’écran diffuse Du cinéma dont les acteurs sont des joueurs Qui se passent la balle et de façon confuse A peu près comme une poubelle d’éboueurs
Ils consignent leur vie signée vers des loueurs Ou d’acheteurs si fins que pas un ne refuse D’être embauché chez les très classés secoueurs De chair et d’os pendant que leur pensée infuse
Ils sont environ onze à dompter un ballon Avec les souliers mais sans béret sur la tête Et dans les gradins un tribun plein hurle allon
Faire la fête au type en solo qui s’entête A courir sans jamais s’entremêler les pieds De crainte de tomber dans les rets du guêpier.