Tu la vois nue telle une fleur Et tu es rouge de pudeur ; Elle est comme un bébé grandi Sans mousseline d’organdi, Avec quelques trous, quelques bosses Et une chevelure rosse Installée juste à l’épicentre Entre les cuisses et le ventre ; Mais, toi, fille, suprême fleur, Tu fais du mal à ma pudeur Quand je regarde, par hasard, Dans la connaissance de l’art, Le jour qui se mêle à ta robe Et qui, ingénument, enrobe Mamelons, plaines, monts, vallées Sur des sentiers, dans des allées Qui se promènent par morceaux, Devant les yeux clairs des puceaux ; Dis, farouche Sainte Nitouche, As-tu vu comme est nue ta bouche ?