J’affirme mes amis que le pays se meurt Après avoir laissé dépérir sa racine Faute de nouveaux grains d’engrais et d’un Racine Qui les ensevelit en tant que bon semeur
La blessure est profonde égale à la tumeur Aussi violente qu’une fièvre porcine Qui s’étendit sur la vie de Kateb Yacine Au désespoir de la misérable rumeur
J’entends monter un cri grave et une clameur Du petit pied meurtri dansant la capucine Pendant que redescend l’orgueilleuse glycine Du mur qui la soutient sans exprimer d’humeur
Je vous donne en ami la nouvelle en primeur A cuisiner avec la farine Francine Un excellent liant pour une médecine Calmant peurs et terreurs pressées par l’imprimeur.