J’étais pris au cou et lentement j’étouffais En entendant le bourreau rire : « Je t’avais prévenu, mon petit, j’ai tout fait Pour t’empêcher de faire pire. » Je n’avais tué que deux heures de mon temps Allongé au bord de la rivière Tout près de Signoret et du père Montand Qui s’échangeaient une épervière. Je jetais parfois un regard au peuplier Dont la cime touchait la nue En sachant très bien que cet arbre peut plier Comme Simone à moitié nue Faisant des mouvements d’arrière et d’en avant Sur l’Ivo, la chemise ouverte Montrant une poitrine au galbe dépravant Dont je faisais la découverte ; J’ai vu d’autres choses, cher monsieur le bourreau Mais que je ne peux pas vous dire A part qu’une vache terrassant un taureau Doit susciter aussi votre ire Et premièrement, je ne peux pas vous parler Puisque vous me serrez la gorge Tandis qu’une larme de mes yeux vient perler Aussi timide qu’un grain d’orge Sur le lacis brouillon de vos poignets velus Qui sont ceux des énormes singes Alors que j’abhorre barbus et chevelus Qui n’ont rien au cœur des méninges ; Je peux… si vous voul……………….. Encor……….. Ahhh………………….