J’éprouve en soirée la tristesse Du jour passé sans s’arrêter Avec un vent d’une vitesse A décoiffer la politesse Avec le vent d’une vitesse Qui m’empêche de m'apprêter
D’esprit je n'ai pas l’étroitesse Qui sied à un vieux retraité Et j’ai cette délicatesse D’être beau pour ma poétesse Et j’ai cette délicatesse De rendre mon corps bien traité
Ma poétesse est ma maîtresse Que j’embrasse à satiété Dont je défais la lisse tresse Brune comme une mulâtresse Dont je défais la longue tresse Qui n’est pas ma propriété
Son âme est près de la prêtresse Exaltant la sobriété Et le soir doit voir la détresse D'un corps qui par remord se stresse Et le soir doit voir la détresse D’un cœur rongé d’anxiété.