Sur le chemin flanqué de mers de champs Gardés par des barbelés très méchants Et des lauriers nés près de Vintimille Je m’en vais voir le cœur battant Camille Qui chante avec moi de beaux et grands chants
Je fredonne un air appris en marchant Et un buisson sans honte s’approchant De ma jambe m’attire en sa famille Sur le chemin
Les haies cachent un paysan fauchant L’herbe aiguisée qui siffle en alléchant Un merle loin d’un plan de camomille Se plaisant dans un fouillis de charmille Sur le chemin.