Je n’ai pu m’accrocher à cette aile de vent Qui battait à toute vitesse Et pourtant je m’étais bien mis le nez devant Ce célère volant passant avec hautesse
Dans cette sûreté qu’il est cet élément Réservé à la poétesse Nageant dans le courant sans sang du lac Leman Qui le saisit avec tant de délicatesse
Ebahi j’avais en établi me levant Un plan pour vaincre la tristesse Qui dès le matin vient et j’ai cru en rêvant Fuir et m’unir à son altesse
La vive aile de vent attirée par l’aimant De l’île où vit une comtesse Qui attend sur son cou le souffle de l’amant Amoureux de sa poétesse.