Je ne mens pas vous les avez entendus Après j’ai dit qu’il est urgent que tout change Quand ils avaient les menton et cou tendus Sans plus de chose à proposer en échange
Ils disaient savoir l’alfa et l’oméga Mais ne savaient pas ce qu’ils disaient ces rustres Moi sans mentir je leur ai dit oh mes gars Quelqu’un sait cela depuis quatre cents lustres
Ils m’ont ri au nez branché sur le palais Qui descendit l'air en passant par la gorge Jusqu’à l'intestin sentant cet appât laid Qu’il ne confondit pas avec un grain d’orge.
J’ai pleuré un peu puis j’ai téléphoné A sir Xi Jinping étonné oh cher maître N’ayez pas peur d’eux et jetez les faux nez Qui jugent l'état du monde au pifomètre
J'ai remercié Xi et j'ai vouvoyé Dieu Qui me dit mon fils ce chinois camarade Connaît l’au revoir mais pas vraiment l'adieu Et peut-être que son âme n’est qu'en rade
Toi tu ne mens pas puisque tu viens de moi Et tu t’emploies à enseigner les étoiles Mais il te faudra et des jours et des mois Pour savoir pourquoi les rois n’ont pas de voiles.
Dites-le de suite oh mon Dieu s’il vous plaît Je sais tout de vous mais votre âme est secrète Car son élixir avare se complaît A s’amalgamer quand elle le secrète
Maître me dit Xi appelez-moi Jinping Car je ne suis pas hélas comme vous digne De parler à Dieu je joue à pong et ping A Shenzen un coup un autre coup à Digne.
Sapristi de Xi qui as chassé l’esprit De ton pauvre corps séduit par la matière L’auras-tu vendu à n’importe quel prix Même en cédant ta très vieille tabatière
Je ne mens pas même au dictateur chinois Qui entendit des cris bien plus que dix mille Venant de Paris du fond de l’Illinois Puisque va mourir ce monde qui fourmille
Je ne mens pas vous les avez entendus Après j’ai dit qu’il est urgent que tout change Quand ils avaient les menton et cou tendus Sans plus de chose à proposer en échange.