Je n’entends plus ta voix et ne vois plus tes yeux Qui faisaient frissonner les fibres de mon être Ainsi qu’un soleil d'or épousant la fenêtre Ouverte dès l’aurore au charme heureux des cieux
Je ne peux oublier tes yeux aigues-marines Qui transperçaient les miens à travers les carreaux De ta maison qui s’est construite sans barreaux Mais avec l’air du temps passant dans tes narines
Je ne peux oublier le velours de ta voix Qui murmure encore en mon oreille enchantée Des sons mélodieux et dans mes nuits hantée De cauchemars c’est toi par elle que je vois
Je ne respire plus ta libre chevelure Emmêlée de parfums glanés sur les chemins Que je nommais roses violettes jasmins Demeurant en mon nez aux hivers de gelure
Je ne peux oublier tes yeux et tes cheveux Chantés avec ta voix bleue si mélodieuse Ravis à la vie par la tueuse odieuse Que rendre gorge en sang blanc méchamment je veux.