Pourquoi est-ce que dans la descente je vole A peine un plus haut que le niveau du sol En virant sobrement pendant qu’interloqués Un couple de pigeons campés sur leur deux pieds Cessent de picorer en se poussant du col
C’est vers une heure du matin que je m’envole Ivre de décoller quand dort le tournesol Qui sait que tard le soir les compteurs sont bloqués Que les soleils usés ne sont plus épiés Par les yodleurs dormeurs sur les monts du Tyrol
Me vois-tu te fais-je revivre mère morte Moi qui meurs tout le jour et revis dans la nuit Avec des ailes qui ont poussé sur mes bras Me faisant planer dans la descente aux degrés Bien empilés mais ne me jamais aucun nuit
Je ne me plains pas et pourtant la pente est forte Mais je jouis ainsi qu’au pôle nord l’inuit Iglootisé qui n'a pas chez lui de cobras Rampant plan-plan quand je pars vers les émigrés Pigeons surpris qui me voient passer sans ennui.