La fontaine a de l’eau qui provient d’un ruisseau Advenu d’une source Sortie entre une pierre et un pied d’arbrisseau Partie faire une course Oh ! nonchalamment, presque paresseusement En glissant sur la mousse Qui lisse un caillou blanc tout amoureusement De sa mèche si douce Et le caillou voyou deviendra un galet A la courbure ronde Couché au fond du lit d’un lumineux palais Caressé par une onde Qui vogue en égayant la clarté du ruisseau Menant à la fontaine Dont le bébé est né au pied d’un arbrisseau Pour sa gloire certaine.