Les proches les aimés conservent dans leur turne L’endormi à jamais dans la divine paix Qui se fit tout petit et se mit dans une urne Scellée sur le dessus et mignonne d’aspect
Personne ne peut plus lui casser une burne Qu’il n’eut peut-être pas mais il n’était suspect Que d’un mauvais air qui le rendait taciturne Puisqu'il l’avalait trop lorsqu’il le respirait
Le voici établi dans ce joli abri Entouré du parfum de la gente présente Qui le ravit et rit comme rit un cabri
Qui fait des bonds tout seul quand sa mère est absente Et lui se réfugie où tous sont enfermés Dans leur turne où l'urne est très proche des aimés.