Quand je te vois j’avoue avoir cette faiblesse De suspendre ce que je faisais et je laisse Mes yeux se porter à ravir Sur la hanche au galbe lisse qui ne délaisse L’envie d’attiser le désir et je me blesse En croyant vouloir la ravir
Tu donnes moins que rien et jamais ta noblesse N’est d’être cette altesse exerçant sans mollesse Que pas un ne peut asservir Car si ton corps encore enlace la souplesse Que lui envient la fée candide et la diablesse C’est qu’il ne veut que se servir.
Je m’effraie devant ta jeunesse et ma vieillesse Ne saurait convaincre un geste de gentillesse Qui pourrait me faire plaisir Mais si tu choisis de ne pas vivre en couple est-ce Parce que tu serais une unique drôlesse A n’être aimée que par désir ?